Cette résidence unifamiliale s’implante au cœur des Cantons-de-l’Est, à proximité immédiate du parc national du Mont-Orford. Immergée au sein des massifs d’érables et de sapins, elle offre à ses habitants un spectacle évoluant au fil des saisons, des couleurs flamboyantes de l’automne au réveil verdoyant du printemps.
Toiture à double versant, bardage de bois et revêtement métallique reprennent les codes du vocabulaire vernaculaire à travers un volume simple. La verticalité dominante est soulignée par le rythme de la façade, et contrebalancée par une série de gestes horizontaux (projection des marquises notamment).
Les trois étages se succèdent en analogie à la composition tripartite des boisés – le premier enraciné dans le sol, le deuxième ouvert de toutes parts et le troisième niché dans la canopée. Un escalier sculptural les relie en un geste évoquant celui d’une feuille de papier plié. La diagonale qu’il dessine dans l’espace, unique au sein du projet, est à l’image du mouvement fluide qui le traverse.
La déclivité du terrain est mise à contribution pour dessiner une promenade serpentant en pente douce entre les arbres. Cette promenade dessert le corps de bâtiment principal et son pavillon de jardin, avant de s’élever pour former une terrasse périphérique.
Avec un impact minimal sur son site d’accueil, le projet adopte une approche environnementale rationnelle. Les aménagements paysagers sont enrichis par la présence d’arbres matures, et la topographie mise à contribution dans le séquençage des espaces.